Le graph de felch pour nos poules

Bonsoir, 

Beaucoup d'éleveurs de poule travaillent en consanguinité et ce sur des races rares et recherchées, vieilles races locales par exemple

La table de Felch permet de travailler pendant 5 ans en consanguinité :












Est ce valable pour l'élevage de faisan ?
En sachant qu'il est évident qu'il faut mieux travailler avec des sujets non consanguin. Mais il faut admettre que cela doit être compliqué de faire sans avec des sujets rares. Si l'on doit travailler en consanguinité, autant bien le faire.


Dites moi ce que vous en pensez car moi je n'ai aucun recul sur l'élevage de faisan ?
Qu'est'il préconisé si l'on veut travailler avec des sujets restreints par le nombre et très difficile à trouver ? 
Merci

C'est très bien, assez simple à comprendre, plus difficile à faire
Oui, je pense que cela peut aussi fonctionner sur les faisans et paons ...

merci du partage

Bonjour, 

Je ne vois absolument pas l'intérêt de travailler en consanguinité chez les faisans. Le but n'est pas de les sélectionner comme des volailles domestiques ( à la rigueur pour des individus en mutation, peut-être !) mais d'éviter la consanguinité ( et non pas de la travailler ... ) Tâchez juste de trouver un mâle d'origine différente de celle des femelles. 
En revanche oui, ce post reste très instructif et merci de votre partage !

Je trouve que ça fait beaucoup de consanguinité....

Je n'y connais pas grand chose, mais je sais comme tout le monde que si la consanguinité fixe les caractères, elle ne fixe  pas que les meilleurs.

Chez les races de chiens et de chats à effectif restreint qui ont le malheur de devenir à la mode et de faire l'objet d'une grosse demande, en 3 ou 4 ans, c'est la catastrophe, et les tares physiques et comportementales se répandent comme une traînée de poudre. Dominantes, elles sont moins compliquées à éradiquer, mais récessives, c'est une véritable bombe à retardement que les éleveurs sérieux et compétents mettent au moins 30 ans à désamorcer.

Anne 30 a écrit:

Je trouve que ça fait beaucoup de consanguinité....

Ca fait une sacré famille tuyau poële
le petit fils fait des petits avec ses grands mères pendant que la même année le grand père saute ses petites filles c'est dégue 

Bonsoir et merci d'avoir répondu,

Comme je l'ai dit dans mon post, Il est bien évident qu'il ne faut pas travailler en consanguinité. J'en suis plus que convaincu. 
Mais lorsque vous travaillez avec des sujets rare et très compliqué à trouver il faut bien être conscient qu'il n'y a pas tant que ça comme différentes souches de disponible en Europe et qu'il y a forcement de la consanguinité.
 De plus le monde de l'élevage est assez fermé. D'où la réflexion que je me fais, l'éventualité de procéder exceptionnellement de cette manière.
Ce genre de travail exige une sélection stricte à chaque couvée annuelle afin d'éliminer ou d'écarter les sujets non conforme permettant de garder les plus "beau" sujet pour se rapprocher le plus du standard.

Mais bon, je vais un peu loin là,  je n'ai même pas encore de faisan.   
Et ce n'est pas ce que je compte faire.
Juste un élevage passion mais en respectant le standard.
Bonne soirée

Le problème, c'est que justement, on sélectionne uniquement sur la beauté...

Le standard est un critère nécessaire, là n'est pas la question, et il est normal de vouloir s'en approcher le plus possible. C'est aussi le plus évident et donc le plus facile des critères dans la sélection. Un animal mal foutu, ça se voit, on l'écarte de la reproduction et basta..

Quand je parle de tares physiques, je ne parle pas que d'apparence, mais aussi de santé.

Toujours chez les chiens (je connais pas trop mal), la liste des tares résultant d'une consanguinité excessive et/ou mal maîtrisée est longue : dysplasie, APR (atrophie progressive de la rétine), tumeurs, surdité fragilités diverses (articulaire, pulmonaire, cardiaque, rénale),  j'en passe, et je ne parle même pas des tares comportementales

Tout ça pour obtenir des sujets avec une plus belle fourrure,  ou de plus en plus nains ou de plus en plus géants, ou de telle ou telle couleur, bref de plus en plus typés, ou tout simplement pour répondre à la demande d'un marché qui s'emballe tout d'un coup pour la dernière race à la mode.

Regardez par curiosité la liste des sujets tarés (génétiquement s'entend) dans les familles royales au cours des siècles :  malformations, hémophilie, folie...  A force de se croiser entre cousins de sang bleu, on a produit dans les dynasties européennes des "dégénérés" comme dans aucun autre milieu.

Pratiquer la consanguinité, c'est vraiment jouer les apprentis sorciers...

Je ne dis pas qu'il ne faille jamais y avoir recours, et j'ai bien conscience de la difficulté à conserver les races confidentielles sans en passer par une certaine consanguinité, mais par pitié, le moins possible.

Dans votre exemple, croiser  parents et enfants, grands-parents et petits enfants, frères et soeurs, cousins et cousines, oncles/tantes et neveux/nièces etc, tous issus du même couple reproducteur originel, sans aucun apport de sang extérieur et sur 5 générations, me paraît... une poudrière.

Anne 30 a écrit:

Dans votre exemple, croiser  parents et enfants, grands-parents et petits enfants, frères et soeurs, cousins et cousines, oncles/tantes et neveux/nièces etc, tous issus du même couple reproducteur originel, sans aucun apport de sang extérieur et sur 5 générations, me paraît... une poudrière.

Bin, on vient bien tous d'Adam et d'Eve



ils ont dû faire pareil à l"époque

Bonjour,
Je reprend ce sujet qui ne date pas d'hier. Le graph de Felch est simple et intéressant, pour nos races domestiques, travailler en consanguinité afin d'obtenir des sujets standart expo, et de fixer ainsi les principaux caractères d'une race.En ce qui concerne nos oiseaux d'Ornement, depuis des décennies il n'y a eu , ou exceptionnellement, d'apport de sang neuf, et nous travaillons en consanguinité d'ou certains problèmes de reproduction, avec des jeunes avec tares, mortalité excessive, déformations en tous genres, et j'en passe. 
Je me pose la question ou meme le plus grand des scientifiques aurait du mal à répondre; combien d'individus ont constitué la base de l'humanité, et nous sommes aujourd'hui près de 7 milliards.
En résumé, ce qui s'applique à l'humain s'applique également à tout ce qui vit sur notre Planète, c'est la loi de la Nature, et elle est dure , sélective, impitoyable.
Pour revenir au sujet, travailler une race domestique avec des sujets de lignées différentes afin d'obtenir des sujets standart relève de la Loterie Nationale.
Nos oiseaux d'ornement sont devenus au fil des décennies des oiseaux à caractère domestique, et le Législateur devrait en tenir compte.
Aujourd'hui, nos oiseaux relèvent plus de l'aviculture que de la conservation des espèces, car de toutes façons on nous restreint la détention et la reproduction de ceux ci.
Encore une façon de voir les choses, de mon point de vue.
J'aime à répéter qu'il y a belle lurette que je ne crois plus au Père Noel.
Bien amicalement à tous.
Continuons notre Passion, car dans la vie il faut au moins une Passion, sinon la vie est amère.